La couverture extérieure du cahier d'Arts Plastiques fait l'objet d'un travail spécifique, à la maison. Il s'agit de rendre le cahier d'Arts Plastiques "différent" de tout autre ; il l'est de toute façon par son contenu, mais "l'emballage" lui même peut et doit marquer cette singularité.

Remarque importante : "la couverture du cahier" est aussi un sujet, pas seulement un élément décoratif. Les consignes différent en fonction des niveaux, et sont susceptibles de varier d'une année sur l'autre.
Un court résumé de ces consignes figurent en introduction des galeries virtuelles.

Plusieurs manières de travailler sont possibles, mais toutes tournent autour de l’idée de TEXTURE : les couvertures (recto et verso) doivent présenter un effet de relief, donc être constituées d’un ou plusieurs matériaux, homogènes ou non.

Le cahier peut s’apparenter à un LIVRE-OBJET  (son apparence est celle d’un objet connu)

Il peut être recouvert, recto et verso, d’une seule texture, naturelle ou artificielle : fourrure, textile, cuir, bois  etc. Attention cependant à rester raisonnable dans le poids  et l’épaisseur.

Il peut être recouvert d’une texture composée par accumulation d’éléments plus petits (toutes les combinaisons étant possibles) : plumes, fragments de disques, perles, sable, écorces…

Attention à la solidité de l’ensemble !

La couverture peut aussi faire l’objet d’une représentation, d’une composition artistique (c'est-à-dire présentant une composition, figurative ou abstraite). Dans tous les cas, l’utilisation d’éléments en relief est obligatoire et centrale.

Il est préférable de ne pas utiliser de couverture plastique de protection, si ce n’est pas nécessaire. Si les textures sont fragiles, privilégier une reliure de type livre.

Certains matériaux ne se prêtent pas bien à ce travail : le béton  (si, si, certains ont essayé !) le polystyrène, la fonte, la pâte à pizza, pour citer quelques tentatives malheureuses. Avec l’aide (et l'aide seulement) de parents bricoleurs, cependant, il est possible d’explorer des matières industrielles, comme l’acier par exemple.

D’autres matières sont sous-exploitées, à mon avis : le carton ondulé, les vieux vynils, les CD-ROM, les pièces de 1 et de 2 centimes, les plumes, les textiles…